Le dessin des escaliers de la BNU à Strasbourg.
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L’escalier est composé de cinq volées atteignant cinq paliers dont quatre
sont reliés aux étages. Ces cinq volées tournent régulièrement et se rapprochent
au plus près d’un cône constitué de cent-vingt haubans en carrés d’inox
brossé de 12 millimètres. Chacun de ces haubans est équipé, à sa base,
d’un éclairage individuel. Ce cône, d’un diametre de 8 mètres au sol est
tronqué à 18 m par une liaison cylindrique de diametre d’un mètre, il
s’inverse enfin pour s’ouvrir vers le ciel mourant sur une base carrée
de 3,7 mètres à 27 mètres d’altitude.
La structure est composée de caissons métalliques soudés, fabriqués sur
le principe du nid d’abeille et constitués de quatre flasques verticales
débillardées, entre deux paires, structurelles, constituant la pince à
verre, de flasques horizontales au droit de chaque nez de marche, de capots
supérieurs et d’une sous face en tôle de 8 millimètres gauchie elle aussi.
La géométrie complexe et très contrainte de ce design réagit à tout changement
de paradigme ou d’option. Les éléments en verre apportant d’ultimes contraintes
d’alignement et de forme, il fallait multiplier les dessins développés
pour s’assurer de ne provoquer aucun incident et donner à l’ouvrage la
précision totale dans la position de tous points particuliers.
L’escalier est « toutes faces vues » et les lignes de jonction sont maîtrisées
en sous-face, sans faux-paliers.