Plusieurs enseignements furent tirés de l'expérience du premier dessin d'essai :
Il faudra faire attention à la ligne supérieure des vitrages et aux pièces
interdites par le matériau verre roulé et, par ailleurs, maintenir à jour
le développé externe !
Enfin nous observerons un ensemble de détails d'ajustements géométriques et
esthétiques dont quelques uns seront présentés ici
Cette géométrie d'escaliers, simple de prime abord, recéla bien des questions
et des pièges révélés par cette première étude
La section n° 5 est découpée à chaque marche pour l'intersection à toutes les tôles rayonnantes.
Cliquez pour voir le système entier. A chaque famille son épaisseur.
Vous verrez les tôles 3, 4 et leurs opposées ainsi que la n°13 qui ne sont
pas roulées mais débillardées.
La composition de l'escalier inclut un ensemble de tôles
dont certaines sont non-structurelles, non-calculées.
Les marches bois telles que vues par l'utilisateur cachent un système
qui organise le "nid d'abeille" et la réception des tôles pliées de marches
tout à la fois.
Placées dans l'espace en atelier, ces pièces verticales auront rythmé la
fabrication de l'escalier par ses flancs et par les tôles inférieures et
supérieures dont celles destinées à recevoir le bois en fin de chantier.
Chacune de ces tôles pliées s'appuyant à cheval entre deux marches.
Seule une tôle (débillardée entre deux marches et posée sur le dessus du nid d'abeille) n'est pas visible sur ces illustrations
L'astuce ultime a consisté à aligner la tôle inférieure avec le nez de marche supérieur, tous les acteurs y trouvèrent leurs compte avec un dessin plus simple d'usage, du dessinateur au chef d'atelier !
Le dessin impose au vitrage de parasiter la zone neutre, dû au phénomène
des pointes. Le canal du vitrage sera définitivement ouvert dans sa continuîté
!
Il y a même un vitrage du limon externe de la deuxième volée qui doit théoriquement se voir appliquer un méplat, très court. Impitoyable épure.
Le limon déroulé n'a pas terminé sa pente en partie haute lorsqu'il arrive sur palier (limon partie haute, car en partie basse le limon a déjà rejoint le palier à hauteur, c'est la ligne fuyante justement maitrisée). On rappelle que le cintrage est différent d'une pièce à l'autre.
Changement de pièce
Taille nécessaire
Résultat
Bien d'autres points nous ont rendu attentifs. Le limon externe, par exemple, a son destin propre façonné par l'épure, le dessin 3D a bien révélé son intérêt pour la vérification de certaines jonctions.
La platine déjà scellée dans le béton ne laisse quasiment plus de marges
de manoeuvre : quelques millimètres (flèche orange sur l'image du dessus)
L'implantation de certains escaliers devint un défi (on distingue ici
un point géomètre en bout de barre de scellement sous la forme d'une tige
filetée).
Ces pièces lourdes, d'une largeur de 1400 mm, doivent être débillardées
à l'atelier.
D'une épaisseur de 8 mm : on imagine les coups de chauffe et forces à
appliquer pour les former !
Ici, deux tôles sous platines verticales pour un escalier en deux parties.
La formule du précintrage n'est pas la plus adaptée à un tel élément.
Le dessin de la forme découpée a été confié à un chaudronnnier.
Plan d'atelier de l'escalier n°1, assemblé en trois parties. Le sol de l'atelier, en acier, permet de positionner et souder un ensemble de piges.
La forêt de piges sera déssoudée avant la mise en place des tôles de sous-face.
Toutes épaisseurs confondues, la surface développée de la matière acier d'un escalier ne compte pas moins de 200 pièces. Et aucune ici ne concerne le palier haut de l'étage en question (Rdc) ni les haubans. Il s'agit juste de 200 pièces pour un escalier !
86 m² de surfaces découpées pour un escalier encombrant 16 m² au sol. Que de développements pour une seule volée et les quatre autres (quantité diminuant certes à chaque étage). Ceci sans compter les paliers...Pièces roulées
Escalier coupé et écorché