De haut en bas, il ne faut chercher aucun réglage si ce n'est dans le
cylindre central, à 19 mètres du sol.
Un dispositif rotulé permet de disposer de toutes libertés en rotation.
Ces haubans sont disposés tous les 3 degrés.
Le tour complet en compte donc 120.
Nous verrons que chacun de ces éléments considéré sur sa longueur est
un système qui peut être différent de son tout proche
voisin.
Par exemple, il faut considérer les systèmes de barres de plus de 6
mètres* et les distinguer par un premier assemblage
mâle-femelle.
* Le matériau est en effet livré dans cette
longueur.
Si le tirant, dans sa globalité, est destiné à suivre la sous-face de
limon des premiers escaliers (1, 2 et 3), cela créera un premier type
d'accrochage à la platine. Les autres escaliers sont traversés par les
tirants se prolongeant d'autant jusqu'aux escaliers d'en dessous. C'est
encore un nouveau système.
Il y a enfin l'arimage qui se fera dans le sol au départ de l'escalier.
Observez ces quelques exemples d'assemblages ainsi que les types de liaisons
Le même diagramme en 3D
Si les haubans (tirants) sont réglables à la pose grâce à un dispositif adapté,
le calepin fourni tient compte de toutes les variations dimensionnelles réelles.
Toutes les pièces sont différentes et nécessitent donc de fournir un tableau
complet associant longueurs et types d'assemblage.
Travail du haubannage en session de dessin dès la première
étude (prototype).
Mise au point de routines et programmes de vérification
pour la position au cône des limons internes de chaque volée.
Vue de dessous avec focale de 25 mm
Notre problématique est la suivante : balayer 120 ensembles (120 x 3° = 360°) autour du centre du cône tout en recherchant l'intersection avec l'arc de chaque escalier qui ne lui est jamais concentrique.
Une routine interroge l'arc (sur la fibre neutre de l'acier et non sur sa peau) et en cherche l'intersection avec une série de 120 lignes lancées depuis le point zéro. Tous les points recensés sont alors traités pour être restitués en altitude depuis les développés grâce à une équation. Le point sur cône est calculé lui aussi.
Les deux définissent un segment qu'il suffit de traiter pour générer la platine pendant que la longueur du tirant est calculée automatiquement et intégrera le système final (voir calepins 2D et 3D plus haut).
compliquer la vie!
En partant du bas, nous imaginons des tirants toute longueur bien qu'ils
soient coupés par l'éventuel escalier du dessus. En somme, nous n'étudions
pas 120 systèmes de tirants mais envrion 200
tirants que nous superposerons pour obtenir le système
final.
Observons la compression de notre calepin des platines, celles-ci sont déformées avec 25% de X (échelle X de 0.25) pour mieux appréhender la vague.
Les platines de palier (en clair) sont identiques de palier à palier.
On observe une variation régulière de l'ordre de -10mm
à +15mm (selon étage)
Souvenons-nous qu'en plan nous nous écartions, avec le faux-caisson de limon,
d'un chemin théorique de + ou - 4 mm (selon étage)
Il semble aussi qu'un effet persistant se fasse jour :
Le point de changement intérieur / extérieur était à peu près placé en milieu
de volée, à mi-chemin.
Ici, il
se décalle, il s'empâte et prend l'allure d'un légume plutôt rond en partie
basse.
La forme visible n'est qu'une évocation. Car en effet, nous ne représentons
pas une pièce mais un ensemble tournant de pièces mises à plat et disposées
prêtes à découper par le laser.
Au départ de la volée, nous gravissons l'escalier plus vite que la théorie.
Ne l'oublions pas.
Ce faisant nous glissons plus en avant ce que nous avions nommé point d'inflexion
et ceci tant que nous avons de l'avance sur lui et avant que l'équilibre ne
s'inverse donc un peu plus loin. CQFD.
Un ressaut se produit car l'altitude du palier et ses platines est fixée
d'une autre façon (dans les paliers, on peut dire que les platines sont plus
hautes et donc un peu plus longues).
Nous aurions pû traiter le décalage théorique du phénomène des pointes et
abaisser la première platine du palier de quelques millimètres...
Mais nous avons basé la valeur cible sur la longueur de platine dans le calepin comprimé vu plus haut.
Une méthodologie spécifique basée sur le curseur en 3D et quelques
routines de traitement pour la conception et le calepinage de ce "Rond-carré"
(que l'on nomme, en chaudronnerie, par exemple, une trémie). Il s'agit d'un
cône inversée mais dont la base est carrée.
Les quatres profils acier ont été visés par le géomètre et placés avec précision
dans le dessin DWG. Il suffit de comparer ces positions à l'exacte géométrie
voulue dans le dessin des pièces de haubans.
...j'encourage l'usage des services professionnels d'un géomètre ou spécialiste de la prise de mesure
Un dessin CAO précis est le meilleur point de départ d'une telle édification
et il est important de considérer l'ouvrage dans l'ouvrage.
Voilà pourquoi j'encourage l'usage des services professionnels d'un géomètre
ou spécialiste de la prise de mesure.