Citons parmi les avantages de la planche à dessin électronique qu'il constitue :
Il est possible d'interroger le modèle 3D et de calculer inerties et moments quadratiques réels de la structure du limon dans toute direction. Ce calcul ne s'obtenant que dans un plan, il faut choisir celui-ci, à la foulée, par exemple, perpendiculairement à l'angle de montée
On sait pour ce modèle débillardé qu'il n'existe pas d'angle unique de montée. Ici c'est un rayon moyen (passant par le milieu des nez de marche, la foulée) qui a déterminé l'angle de coupe. Les vitrages semblent bombés dans une telle section (on sait qu'ils sont seulement roulés).
Cet exemple montre combien la 3D est utile en de nombreux domaines. Ici en mécanique et résistance des matériaux, là en plans de pose.
Puisque nous allons découvrir quelques techniques d'organisation du dessin, commençons par décrire la plus simple :
L'organisation spatiale.
Ici le fichier de l'escalier n°3.
Trois vues en plan. Nous avons utilisé le point zéro (0,0) d'emblée
pour y placer des figures.
Les trois zones que l'on distingue sont séparées de 16000
(16 mètres) de sorte qu'il est facile de déplacer
des objets d'une zone à l'autre avec précision
Placez toujours vos objets selon une grille précise, cela devient tellement facile de mettre de côté des objets et de les faire revenir ultérieurement
L'étude de chaque volée comprend une quinzaine de pièces roulées ou débillardées
Ici, un zoom sur deux éléments en cours de dessin et de normalisation pour
la découpe au laser. De gauche à droite : l'évolution du travail a
la mano. Car toutes les opérations n'ont pas été automatisées. Il faut,
notamment, scinder les volées en deux parties, question de poids et de contraintes d'amenée sur chantier. Dans le détail des
déroulés, il faudra tenir compte de l'espace pour platines.
Certains éléments sont finalement inversés pour y faire figurer
des tracés plus intéressants (atelier) d'un côté ou d'un autre. Car en effet, les tables de découpes laser sont le plus souvent
équipées d'instrument de traçage mais sur une seule face, bien entendu.
Long
= Angle x Rayon
toujours le travail des pointes sur le limon extérieur.
Chacun des cinq dessins de travail appellent la coupe en X-Ref.
Or cette même X-ref est un dessin qui appelle à son tour les cinq fichiers en question pour créer une synthèse. Résumons :
Le dessin d'une volée (A) fait appel à la coupe (B)
La coupe (B) fait appel à toutes les volées (A1 à A5)
L'incident est donc prêt à se produire : A est dans B et B est dans A. Cela crée une référence circulaire, on peut l'accepter. Ce qui
coupera court à une recherche infini de l'un dans l'autre.
Mais au fond, le meilleur réglage à adopter restera de choisir le mode d'attachment
des X-refs qui convidendra le mieux ici car il évitera à tout enfant,
d'ammener ses propres enfants :
Balayage (ou ...) avec guidages : lancée environ 200 fois.
Une maquette toujours à jour. Ici avec les derniers paliers en cours d'étude. Les tirants sont en place avant même que les paliers, derniers objets détaillés, n'aient été achevés. La liaison au cône est la même à chaque étage pour chaque palier. Seules les liaisons d'escaliers sont "spéciales" avec une géométrie irrégulière.