La 3D et la programmation
au service d'une étude en DWG

 
 
 
 

Le
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Ce que l'on peut attendre d'AutoCAD

Citons parmi les avantages de la planche à dessin électronique qu'il constitue :

  • Liberté d'organisation
  • Précision extrême
  • Mixité facile de la 2D et de la 3D
  • Praticité des références externes

Il est possible d'interroger le modèle 3D et de calculer inerties et moments quadratiques réels de la structure du limon dans toute direction. Ce calcul ne s'obtenant que dans un plan, il faut choisir celui-ci, à la foulée, par exemple, perpendiculairement à l'angle de montée

On sait pour ce modèle débillardé qu'il n'existe pas d'angle unique de montée. Ici c'est un rayon moyen (passant par le milieu des nez de marche, la foulée) qui a déterminé l'angle de coupe. Les vitrages semblent bombés dans une telle section (on sait qu'ils sont seulement roulés).

Cet exemple montre combien la 3D est utile en de nombreux domaines. Ici en mécanique et résistance des matériaux, là en plans de pose.


 

Organisation de l'espace objet par escalier

Puisque nous allons découvrir quelques techniques d'organisation du dessin, commençons par décrire la plus simple :
L'organisation spatiale.
Ici le fichier de l'escalier n°3.

Zone 1

Le SCG donnera le point 0,0 de la modélisation 3D. Tout à côté, se trouvent deux dessins éloignant précisément les trois dessins d'une distance de 16 mètres

Zones 2

On dispose les épures des développés de limons, limon intérieur à droite et limon extérieur à gauche.
Les lignes de guidage magenta représentent les hauteurs de palier choisies (eh oui, elles dépendent du chantier) et se trouvent sur le fichier de la coupe (X-Ref).

Zone A

Travail du haubanage.

Zone B

Travail du palier (palier suivant, dans le sens de la montée).

Zone C

Travail des différents développés de tôles roulées et autres pièces débillardées.

Cette disposition est la même pour chacune des cinq études correspondant aux cinq étages.
 


Objets disposés selon une grille

Trois vues en plan. Nous avons utilisé le point zéro (0,0) d'emblée pour y placer des figures.
Les trois zones que l'on distingue sont séparées de 16000 (16 mètres) de sorte qu'il est facile de déplacer des objets d'une zone à l'autre avec précision

Un autre fichier avec la même organisation de l'espace objet.
Placez toujours vos objets selon une grille précise, cela devient tellement facile de mettre de côté des objets et de les faire revenir ultérieurement
 


Développés et débillardés des limons

L'étude de chaque volée comprend une quinzaine de pièces roulées ou débillardées
Ici, un zoom sur deux éléments en cours de dessin et de normalisation pour la découpe au laser. De gauche à droite : l'évolution du travail a la mano. Car toutes les opérations n'ont pas été automatisées. Il faut, notamment, scinder les volées en deux parties, question de poids et de contraintes d'amenée sur chantier. Dans le détail des déroulés, il faudra tenir compte de l'espace pour platines.
Certains éléments sont finalement inversés pour y faire figurer des tracés plus intéressants (atelier) d'un côté ou d'un autre. Car en effet, les tables de découpes laser sont le plus souvent équipées d'instrument de traçage mais sur une seule face, bien entendu.

Découpe de l'acier

L'ensemble des pièces à découper est positionné par groupes d'épaisseurs avant la commande au fournisseur.
Nous séparons toutefois l'escalier de son palier. Dans les rectangles verts, les quantités pour pièces répétées. Le fichier DXF est créé à l'aide la commande WBLOC

 

Report des pointes des limons internes sur développés des limons externes



Ce travail incessant a nécessité une programmation spécifique.
Fort heureusement la formule est simple, elle vaut :
Long = Angle x Rayon
où l'angle est exprimé en Radians.
Autolisp travaille par défaut en radians. 2 x Π (Pi) valent 360°
Les dessins de développés communiquent avec les vues en plan.
 

toujours le travail des pointes sur le limon extérieur.

Références externes auto-référencées


 

Chacun des cinq dessins de travail appellent la coupe en X-Ref.

Or cette même X-ref est un dessin qui appelle à son tour les cinq fichiers en question pour créer une synthèse. Résumons :

Le dessin d'une volée (A) fait appel à la coupe (B)
La coupe (B) fait appel à toutes les volées (A1 à A5)

 

L'incident est donc prêt à se produire : A est dans B et B est dans A. Cela crée une référence circulaire, on peut l'accepter. Ce qui coupera court à une recherche infini de l'un dans l'autre.
Mais au fond, le meilleur réglage à adopter restera de choisir le mode d'attachment des X-refs qui convidendra le mieux ici car il évitera à tout enfant, d'ammener ses propres enfants :


 

D'autres dessins

Une coupe des pentes avec le RDC à l'étude et les X-Refs des étages supérieurs déchargées
Un plan de fabrication dédié à la préparation de l'atelier

Programmation de fonctions spécifiques

Balayage (ou ...) avec guidages : lancée environ 200 fois.

Une maquette toujours à jour. Ici avec les derniers paliers en cours d'étude. Les tirants sont en place avant même que les paliers, derniers objets détaillés, n'aient été achevés. La liaison au cône est la même à chaque étage pour chaque palier. Seules les liaisons d'escaliers sont "spéciales" avec une géométrie irrégulière.

Etude du cône inversé dans un fichier indépendant. Un ensemble de blocs est généré grâce à un traitement de saisies sur des points déduits d'une construction géométrique elle-même produite après le relevé du géomètre. La programmation de tels outils prend moins d'une heure et restera toujours plus simple que tout ce qui aura été fait précédemment ! Lancée 120 fois, une routine attend un clic dans l'espace 3D et alimente le calepin.
Ces travaux cloturent la mission d' ABCAD.